Un meilleur taux d’intérêt bancaire permet de payer moins lors d’un prêt immobilier. Il existe différentes astuces pour faire baisser cette rémunération du capital à verser au créancier. Cela commence par un bon profil de l’emprunteur. Une solvabilité accrue ainsi qu’un apport personnel suffisant sont également nécessaires.
Avoir le bon profil d’emprunteur permet d’avoir un taux avantageux
De préférence, il faut souscrire à un prêt immobilier en état dans la fleur de l’âge. Un jeune emprunteur gagne rapidement la confiance d’une banque qu’un senior. De manière générale, les souscripteurs de 25 à 28 ans bénéficient d’un meilleur taux comparé aux autres profils. Ils jouissent d’un temps suffisant pour rembourser le crédit immobilier. Outre le fait d’être jeune, ils devront aussi avoir une situation financière stable. Un contrat CDI ou un emploi dans la fonction publique reste un atout. Justifier d’un lieu de résidence fixe serait aussi un autre point positif. Puis, la situation matrimoniale compte. Les célibataires et les mariés ont une meilleure image que les divorcés aux yeux du banquier. Ce dernier va chercher à séduire les souscripteurs jeunes actifs et avec une situation stable. Il argumente en avançant un meilleur taux comparés aux autres.
Disposer d’une bonne capacité d’endettement et être solvable
La solvabilité compte énormément pour jouir d’un meilleur taux lors d’un emprunt immobilier. Le souscripteur doit justifier qu’il a toujours payé ses loyers sans difficulté. Le montant de cette charge de logement devrait être supérieur ou égal à la mensualité. C’est le moyen de rassurer le banquier. Si la mensualité dépasse le loyer, l’emprunteur devrait prouver qu’il est capable d’honorer les payements. La disponibilité d’une épargne permet de le faire. Quoi qu’il en soit, les quittances de loyer et le relevé de banque pourront servir de preuve. Les bulletins de paie de trois derniers mois doivent être fournis. D’ailleurs, la banque exige ce type de pièce justificative. La capacité d’endettement compte beaucoup lors de la souscription à un prêt. La part des passifs doit être limitée à 33% des revenus. Ne pas avoir de crédits en cours de remboursement reste ainsi un bon argument pour négocier un meilleur taux d’intérêt. Ce serait également préférable de ne pas avoir eu de découvertes bancaires les derniers mois. Cela signifie que l’emprunteur tient sainement ses finances.
Disposer d’un apport personnel pour être convaincant
Un crédit immobilier engage le souscripteur pour plusieurs années. La banque peut croire en son sérieux s’il dispose d’un apport personnel. Si le projet tient autant la personne à cœur, elle aurait dû s’y préparer des années à l’avance. Disposer d’au moins 10% de la somme demandée au banquier serait un réel atout. Cette somme économisée en amont de l’acquisition pourrait servir pour verser un acompte lors de la procédure d’achat. Un plan épargne logement (PEL) ou un compte similaire peut donner un effet levier. Le PEL est un apport personnel. De plus, cette économie fait l’objet d’une prime d’État de 1 525 €. Il permet de souscrire à un crédit immobilier de 92 000 € avec le taux actuel du marché. Il est possible d’en savoir plus sur meilleurfinance.fr.